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mercredi 23 novembre 2011

Actualité high tech,IFA 2011,

IFA 2011: les yeux sur le projecteur PT-AT5000E

Après les téléviseurs, il fallait bien que les projecteurs deviennent compatibles avec la 3D. Jusqu’ici quelques rares modèles HD (1080 lignes) ont été timidement introduits en Suisse mais à des niveaux de prix encore élevés.

Présenté pour la première fois officiellement à l’IFA 2011, j’ai pu découvrir le petit dernier de Panasonic, le très attendu PT-AT5000E. Il s’agit du successeur du PT-AE4000, lui-même projecteur de cinéma à domicile honnête et convenable. Panasonic a profité de cette nouvelle génération pour recarrosser légèrement l’appareil en introduisant quelques rondeurs bienvenues et en décentrant l’objectif.

Sur le papier, il s’agit d’un appareil tri LCD. Son prix est fixé à 3200 euros. Son distributeur helvétique m’annonce qu’on le trouvera au prix conseillé de 3999 francs suisses d’ici à la fin du  mois de septembre. A Berlin, le projecteur a été installé dans une petite salle dédiée et la projection s’est déroulée dans le noir complet. A vue de nez, l’écran devait faire dans les 2m40 de base et l’appareil, installé au plafond par une potence, était relativement proche de l’écran. Il fallait chausser des lunettes 3D à cristaux liquides (actives) ce qui n’est guère étonnant connaissant l’implication de Panasonic dans cette technologie.

Place  au spectacle! Le démonstrateur à choisi de diffuser deux extraits du film Avatar, soit le premier vol de Jake Sully sur son dragon volant et l’arrivée des militaires terriens au pied de l’arbre millénaire de la tribu Naavi. Je relève que le Blu-ray 3D du film n’est pas encore disponible dans les commerces mais que Panasonic jouit d’une exclusivité tant que notre bon James Cameron n’a pas donné son feu vert. Cette édition Blu-ray est ainsi utilisée pour augmenter l’attractivité de la gamme 3D de la marque. 

Au cours de ce petit quart d’heure de démonstration, j’ai été particulièrement attentif à deux aspects: la luminosité de l’image, car cette dernière s’étiole grandement avec des lunettes à obturations sur le nez, et la présence ou non de crosstalk (ou diaphonie), soit un défaut courant actuellement avec les diffuseurs d’images 3D qui se traduit par l’apparition de contours fantômes. La luminosité m’a paru bonne voire très bonne et je n’ai constaté absolument aucun contours parasites ce qui est un point extrêmement positif. Le spectacle était non seulement abouti mais encore supérieur à ce que j’avais pu observer en salles à la sortie du film.

Cette excellente première impression globale doit cependant être tempérée. Comme je l’ai déjà  signalé. Le projecteur a été placé relativement près d’un écran, lui-même largement inférieur à 3 mètres de base. Ces deux aspects favorisent indéniablement la luminosité. En ce qui concerne le crosstalk, le choix d’Avatar ne tient certainement rien du hasard : il s’agit d’une des films 3D qui laisse le moins apparaître ces parasites plus ou moins gênants selon les films. J’attendrai donc de tester ce Panasonic avec un long métrage moins «parfait». Il est cependant indéniable que ce premier projecteur 3D « Full HD» à descendre en dessous de la barre des 4000 francs laisse de grands espoirs.

Le jeu de la semaine: Driver - San Francisco

La licence ludique Driver fut prestigieuse. Conçu pour la Playstation, première du nom, par le studio britannique  Reflections, ce jeu de conduite en milieu urbain avait fait en 1999 un méchant effet tout en déblayant le terrain pour une vague de divertissements dans un environnement  ouvert popularisé par la franchise Gran Theft Auto. Et puis de suite bâclée en suite catastrophique, la série sombra dans l’oubli. Désormais propriétaire du studio, Ubisoft remet une bonne couche de peinture sur cette triste lignée avec un "Reboot" qui vient d’atterrir dans les étals. Pas d’allusion au passé, on repart sur de nouvelles bases donc. La dimension cinématographique du divertissement saute aux yeux dès les premières secondes au volant de la voiture, maquillée en véhicule civil.

Montage serré, actions parallèles, soin porté à la modélisation des personnages… on est propulsé dans une série plutôt inventive en terme de mise en scène. L’action est tantôt interactive (il faut conduire et rejoindre un point donné), tantôt purement narrative avec des scènes de coupe suffisamment biens troussées pour qu’on ne souffre pas trop de ne plus être le principal marionnettiste. Jusqu’à l’accident qui précipite Tanner dans le coma et qui permet d’introduire la nouveauté de cette mouture: à partir de ce point, l’action semble se passer dans la tête du policier qui lutte pour sa vie dans un lit d’hôpital mais qui poursuit l’enquête dans son inconscient. Cette astuce permet aux concepteurs de  Driver de justifier la capacité du héros de propulser son esprit hors de son corps pour prendre possession de n’importe quelle âme dans la ville, pourvu qu’elle soit au volant d’un véhicule. En se basant sur une carte, au joueur de choisir de se balader, de sélectionner une mission primaire pour faire progresser la narration ou secondaire pour gagner des points et améliorer les conditions cadres.

Driver - San Francisco ne fera certes pas oublier Gran Thef Auto IV, ni Burnout Paradise surtout, deux exemples récents d’excellences dans leur domaine respectif, mais son idée originale et son approche narrative lui permet de se démarquer et de faire écouter sa petite musique. Et si le jeu n’est pas parfait, il a au moins le mérite de rompre avec le déclin.
Driver se conduit sur PS3, Xbox 360 et Wii. Avec les précautions d'usage quant à la version Wii compte tenu de ses performances graphiques inférieures.

Ma semaine: des réseaux indispensables…

Les réseaux sociaux cartonnent et il devient difficile aujourd’hui pour une entreprise d’ignorer le phénomène. En Suisse, par exemple, ce sont entre 2,6 et 3,7 millions de personnes qui sont membres de Facebook. Et il existe des success stories comme Toblerone et ses plus de deux millions de fans… Le phénomène touche non seulement les médias, mais des sociétés comme Swisscom ou encore Nestlé.
Après avoir résumé ici mon offre sur les réseaux, j’ai donc retroussé mes manches ces derniers jours pour lancer une première présence sociale pour Assura sur les réseaux sociaux. Et force est de constater qu’il règne une certaine anarchie dans le secteur et qu’il n’est pas évident pour une entreprise de faire ses premiers pas.
Quelques soucis
Par exemple, pour ouvrir un compte Facebook avec une URL spécifique de type www.facebook.com/assuraCH, il faut que 25 personnes aiment la page en question… Pour un particulier, il est possible d’obtenir son URL, comme www.facebook.com/xavierstuder.com dès la première tentative. Etonnant.
Ensuite, il y a l’obstacle des langues puisque la plupart des réseaux ne sont pas conçus pour une présence en trois ou quatre idiomes. Et les différentes sociétés que j’ai étudiées ont souvent choisi des modèles différents pour assurer une présence globale. Un Swisscom multiplie par exemple les fils Twitter. Pour Assura, en plus d’AssuraCH, j’ai ouvert avec ma collègue un fil spécifique par langue pour un total de quatre…
Des outils prometteurs
Du côté de Facebook, je ne parle pas des différents bugs relatifs à des outils connexes, voire à Facebook lui-même. On supprime par exemple une entrée sur le mur et ça en supprime d'autres en passant… Bref, le premier site social du monde semble avoir du pain sur la planche. Sans parler de l’ergonomie.
Enfin, et ça a été la bonne surprise de ma fin de semaine, il existe nombre d’applications assez puissantes permettant de personnaliser sa page Facebook. Gâce à des outils comme Iwipa.com, on peut ainsi en quelques clics intégrer gratuitement des sections de son site sur une Homepage personnalisée… A suivre, ce n'est qu'un début…
Xavier Studer

IFA 2011: les tablettes sont reines chez Sony

IFA 2011: Panasonic défend la 3D "active"

3D toujours, presque partout aussi, mais autre son de cloche chez Panasonic qui reste le défenseur le plus ardent des lunettes 3D actives (à cristaux liquides).
Elles sont certes plus lourdes, plus chères et nécessitent une source d'énergie (pile ou batterie) mais avec l'avantage de conserver la définition de l'image intacte. Le constructeur nippon a donc profité de l'IFA 2011 pour construire des stands pédagogiques, dont un démontre la supériorité de sa technologie sur celle choisie par LG. Deux écrans sont placés derrière une vitrine, des paires de lunettes sont enchâssées sur un tube arrimé au sol (histoire qu'on ne parte pas en courant avec les bésicles). L'écran 1 présente une 3D active en glorieuse haute définition et l'écran 2 affiche une immonde 3D passive avec de grosses lignes horizontales qui dénaturent le paysage. Pour avoir été vérifier sur le stand LG, je dirai que les "simulations" (un panneau le précise) des images proposées ont été volontairement exagérées.Certainement pour la clarté de l'exposé.
Comment aurait-il pu en être autrement?

   

IFA 2011: LG à fond dans la 3D "passive".

Lunettes 3D "passives" sur le stand LG
Sur l'impressionnant stand LG, c'est bien simple: la 3D est aussi partout mais encore plus qu'ailleurs. A la différence de ses concurrents, le constructeur sud-coréen investit cette année massivement dans la 3D passive. Passive parce que, en gros, la technologie de séparation des images qui fait la stéréoscopie est confiée à l'écran et les lunettes sont juste des filtres de lumière polarisée.
L'avantage est qu'elles sont légères, sans piles, pas chère, donc quasi jetables. L'inconvénient est que la définition de l'image est divisée par deux quand le mode 3D est activé. Je le savais théoriquement, l'IFA 2011 me permet de le vérifier de visu: cette perte se traduit sur les pourtant magnifiques écrans exposés à Berllin par des stries horizontales. Comme pour la 3D sans lunettes, elles sont quasi invisibles et légèrement plus présentes sur les plans de couleur unie. Ciel bleu, mur blanc...
Sans doute pour faire oublier cet inconvénient, LG  fait tourner en boucle des extraits tonitruants avec une brouette de personnages qui ne cessent de nous envoyer des trucs à la figure: ballons de foot, balles de golfs, pistolets mitrailleurs et autres ustensiles contondants. Evidemment, quand on passe son temps à éviter les balles, on cesse de chipoter sur les détails.

IFA 2011: Toshiba précipite la télé 3D sans lunettes

L'action se passe sur le stand de Toshiba. Les curieux sont invités à s'asseoir, trois par trois, dans une petite pièce assombrie. En face de trois fauteuils se trouve un écran de télé d'un peu plus de 100 cm de diagonale. L'écran diffuse des courts extraits en 3D (une vidéo extraite du jeu Final Fantasy XIII, un passage du Choc des titans version Louis Leterrier, des danseurs sous la pluie au ralenti...) et me voilà en train de contempler ces images chics et chocs... sans lunettes. Pour la première fois sur un écran de cette taille mais les rétines déjà un tantinet habituées pour les avoir laissé trainer sur une Nintrendo 3DS et deux smartphones 3D. La technologie de la 3D sans lunettes impose que les yeux du  spectateur soit placés de manière très précise en face de l'écran. Ni trop haut, ni trop bas et selon des angles optimaux. Dans cette petite boîte, bien qu'un peu trop près de l'écran, comme le concède le démonstrateur, ma première surprise a été de constater que le placement correct n'est pas trop difficile à trouver et qu'il tolère des déplacement modérés de la tête. Autrement dit, pas besoin de se tenir raide comme un piquet pour bénéficier des effets 3D optimaux.

Le jeu en vaut-t-il la chandelle, cela dit? Comparée à une expérience avec des lunettes (actives ou passives) je perçois quelques stries verticales sur les fonds unis, tel un ciel bleu. Elles trahissent la technologie lenticulaire utilisée pour convoyer la bonne image vers le bon œil. Elle sont du reste  la plupart du temps très difficilement perceptibles mais donneront toujours l'impression que l'image est moins "propre" qu'une vidéo diffusé sur un écran nécessitant une paire de lunettes. Les effets étaient spectaculaires à souhait. Malgré des prises de vues soigneusement sélectionnés, je crois constater, aussi de temps à autre, de légers effets fantômes (crosstalk), maladie qui touche encore pas mal d'écran 3D (avec ou sans lunettes visiblement).On y reviendra un jour ou l'autre.
 
Constructeur parmi les plus empressés à convoyer la 3D sans lunettes sur le marché, Toshiba commercialisera son premier modèle en Europe non pas en 2014 ou 2015 mais en novembre prochain. Par précaution, disons décembre. Il ne sera pas donné puisque le prix de 5000 euros est celui qui circule à l'IFA. 

Mise à jour:  Un petit tour sur le stand de Philips m'a permis de découvrir un autre modèle de télévision sans lunettes qui, en terme de qualités et de défauts, m'a semblé dans la même catégorie que le modèle Toshiba. Avec une astuce sur la base de l'écran: un indicateur en forme de barre bleue verticale. Lorsqu'il est centré, cela signifie que le spectateur si situe au meilleur de son point de perspective. Il y en a plusieurs par écrans. Prix et disponibilité sont encore dans les limbes. En tous cas les miennes.
   

IFA 2011: on a touché le Galaxy Tab 7.7

Deuxième objet numérique sur lequel nous avons pu mettre la main sur le stand de  Samsung: le Galaxy Tab 7.7. Il s'agit d'une nouvelle tablette, la quatrième que Samsung introduira sur le marché Suisse sur une grosse année.
Tout à commencé avec la Galaxy Tab 7 à la fin 2010. La semaine prochaine, le géant coréen balancera dans la gencives d'Apple (ou tentera du moins) la Galaxy Tab 10.1. En octobre il lâchera dans les étals un modèle intermédiaire la Galaxy Tab 8.9 et enfin courant novembre il sortira du bois le modèle 7.7 pouces évoqués plus haut.
En saisissant la tablette, il ne fait guère de doutes que la Galaxy Tab 7, millésime 2010, prend un méchant coup de vieux tant elle paraît désormais obèse  et grossière. Son clone rajeuni, toujours fidèle à Android, ici dans sa version 3.2, est d'une finesse exquise et d'un poids plume sans que sa finition ne semble en pâtir. L'ajout d'un port infrarouge et d'un logement pour insérer une carte mémoire SD ne gâche rien. Un test ultérieur viendra confirmer ou infirmer cette première excellente impression. Reste la question du prix, Samsung positionne une nouvelle fois cette tablette dans des auteurs abandonnées même par Apple avec un modèle 3G et wi-fi à 799 francs et un autre sans l'accès aux réseaux 3G à 699 francs.
Et puis quelle mouche pique Samsung de sortir autant de tablettes de dimensions différentes? Un peu comme si le constructeur coréen voulait à tout prix occuper toutes les niches, lancer sur le marché des modèles similaire pour observer en grandeur nature les choix des consommateurs...

IFA 2011: la main sur le Samsung Galaxy Note

Berlin, sa verdure, ses grandes artères, son calme apparent et son salon High-tech. Et pas des moindres puisque l'IFA, qui ouvre ses portes au publics aujourd'hui, n'a guère qu'un seul rival pour le surpasser, le CES de Las Vegas. Mais je m'égare.
Hier, donc, c'était le jour des grandes annonces des constructeurs présents. Samsung notamment à dévoilé un certain nombre de nouveautés lors d'un spectacle opulent à défaut d'être bouleverisifiant. Parmi elles, le Galaxy Note a qui j'accorde sans trop hésiter la palme du produit que l'on n'attendait pas. L'objet est un smartphone doté d'un écran de 5,3 pouces. C'est plus grand qu'un iPhone, c'est aussi plus grand qu'un Galaxy S2 mais moins qu'une tablette dont les premiers modèles sérieux font au minimum 7 pouces. Le Galaxy Note tient donc toujours dans le creux de la main mais ne fait pas forcément passer pour l'idiot du village lorsqu'on le porte à l'oreille pour demander à son interlocuteur "T'es où?".
Chez Samsung, on affirme que le téléphone est conçu pour ceux qui ont besoin d'un écran plus confortable pour, par exemple, lire ses e-mail et qui persistent à prendre des notes sur un  petit calepin tout en gardant dans leur poche le smartphone qui pourrait remplir cet usage. Car, voyez vous, ce Galaxy là est accompagné d'un stylet.Et ce stylet sert notamment à prendre des notes dans une application conçue pour.  Il y a même un logement dans la coque pour l'insérer. Pris en main sur le stand du constructeur, l'objet est léger et fin comme l'est son petit frère le Galaxy S2. L'écran reste tactile, on peut donc continuer à mettre ses doigts graisseux dessus et Android pilote l'ensemble. Ecrire avec le stylet se révèle agréable, mais, pour le peu qu'on ait pu en juger, pas plus ni moins que sur les quelques autres machines conçues pour fonctionner avec cet accessoire.
Je dois en outre avouer que le Galaxy Note me laisse un tantinet dubitatif étant un adepte acharné des tablettes 10 pouces, catégorie à laquelle appartient l'iPad. Trop grand pour smartphone, trop petit pour une tablette? La question est posée. Et les premières réponses seront données à la sortie du bébé quelque part en 2012 pour un  prix encore indéterminé.

Livre numérique : comment j’ai téléchargé mon premier roman désiré

Pour la première fois cette semaine, j’ai acheté au format numérique (epub) un livre que je souhaite vraiment lire. Jusqu’ici, les quelques exemplaires téléchargés étaient surtout des bouquins prétextes histoire de voir, où va la dématérialisation francophone (pas très loin en terme d’offre, c'est bien désolant). Le roman en question a pour titre Drood, il est signé Dan Simmons. Je suis un quasi inconditionnel de cet auteur après l’avoir découvert avec L’échiquier du mal puis Hyperion et La chute d’Hyperion.
Ce qui m'a conduit vers cette décision essentielle commence pas plus tard qu'hier matin, dans le train qui me conduit vers Genève. Un confrère et néanmoins ami (plus pour longtemps) exhibe goguenard, car connaissant mon goût pour Simmons, la version papier qu’il s’apprête à dévorer. Je toise, je méprise et je fais semblant de m’intéresser au paysage.


Bien évidemment, dès que parvenu à destination, j’entreprends de dénicher mon propre exemplaire. Sous le prétexte que je m’apprête à m’envoler pour un court séjour à Berlin, je me dis qu’une version numérique pour mon iPad se substituera avantageusement à la grosse édition papier qui n’aurait pas manqué de déformer mon petit sac de voyage. Je commence donc par me rendre, via mon PC, sur les sites helvétiques ereaders.ch et payot.ch. Fiasco sur toute la ligne, seules les éditions papiers sont proposées.

Je me rends ensuite sur un site français (fnac.com en l’occurrence) : miracle le bouquin, édité chez Robert Laffont, est aussi disponible dans le format epub. Je sélectionne. Je dépose ma commande dans le panier virtuel. Ce sera 20 euros et quelques miettes, je valide… Ma carte de crédit est refusée sous prétexte que mon moyen de paiement n’est pas français. La gestion des droits territoriaux à encore frappé, me dis-je un tantinet agacé.


Opiniâtre ou borné (c'est selon), je poursuis mon cheval, ma bataille. Je lance sur iPad l’application Fnacbook qui permet elle aussi d’acheter et de télécharger des livres numériques. Dans la zone «Store», je recherche Drood, je le trouve, je le sélectionne et introduit les données de ma carte de crédit, tout aussi helvétique que dans le paragraphe précédent. La transaction est validée. Le fait que cette filière fonctionne alors que l’autre pas me plonge dans un abîme de perplexité. La gestion des droits territoriaux seraient-ils à géométrie variable ? Passons.

L’application, qui fait aussi office de liseuse, me propose de télécharger le pavé. Je valide. Et paf ! Voilà qu’on me demande d’introduire mon «Adobe ID», autrement dit une adresse mail et un mot de passe d’un compte préalablement créé chez Adobe, entreprise qui gère les droits numériques des bouquins légalement vendus. Je me souviens d'en avoir créé un en des temps immémoriaux. Un ange passe, je fini par me souvenir de ce foutu logon. Le livre est déverrouillé. En quelques secondes, il est téléchargé. Je peux enfin commencer ma lecture sur la tablette tactile mais seulement dans l'application conçue pour la Fnac.
Maintenant, je me demande si je ne vais pas poursuivre jusqu’au bout mon chemin de croix: télécharger le fichier sur un PC. Trouver le moyen de l’expurger de ses DRM (Digital Rights Management) pour rendre le fichier lisible (et transmissible) sur n'importe quel support. Même dans dix ans.

Avec ça, si tout comme moi vous n'êtes pas convaincu de la supériorité évidente du format numérique sur le format papier...

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