HTC Titan: les limites de son magnifique écran. Test partie I
Dès sa prise en mains le HTC Titan impressionne puisque c’est l’un des plus gros modèles du marché avec un écran de 4,7 pouces. Ce cellulaire vendu un peu moins de 600 francs suisses paraît d'autant plus mince car posé à côté d’un Samsung Galaxy SII, il est presque aussi svelte.
Même si la taille de l’objet reste raisonnable et disons transportable, une telle diagonale commence à poser des questions d’ergonomie. Par exemple, il est très difficile d’atteindre la touche retour, située en bas à gauche, avec son pouce droit…
Prendre en mains avant d’acheter
Ce sera donc le premier conseil que je donne. Avant d’acheter ce modèle assurez-vous que vous possédez des mains assez grandes pour pouvoir l’utiliser. Mais que vaut donc l’écran et que penser d’une telle taille puisqu’on ne voit que lui?
Les couleurs sont magnifiques et très justes. La première impression est donc très favorable. Ensuite, notamment sur internet, on réalise que sa définition ne dépasse pas 480 x 800 pixels, ce qui est peut-être un peu juste, notamment par rapport à l’écran retina de l’iPhone… On voit donc les pixels.
Navigateur limité
Passons à internet. Le nouveau navigateur Explorer 9 est rapide. Le système d’onglet et le défilement des pages sont efficaces. Reste les mêmes handicaps que sur un iPhone: pas de flash, d'où un internet pauvre et mutilé sur le site de la TSR, par exemple. Dommage, Microsoft aurait pu jouer la carte de la différence.
Mais il y a plus grave. Microsoft développe le plugin Silverlight qui permet d’afficher des vidéos et des animations sur la toile. Et bien, de passage sur le site de France Television, j’ai à nouveau constaté que même avec Windows Phone 7.5 Mango, ça ne marche pas. Rien, pas de vidéo. Pour ce qui est du copier-coller, il me semble que la fonctionnalité n'est pas toujours facilement accessible.
Rapide et multitâche
Côté système d’exploitation, grâce à Windows Phone Mango, la gestion du multitâche est enfin au menu. Pas trop tôt diront certains. Il suffit de presser longuement sur la touche back retour pour passer rapidement d’une application à l’autre. Très bien fait et très rapide.
De manière générale, cette version 7.5 tire parti de la puissance du processeur simple coeur à 1,4 Ghz. Il semble que Windows Phone ne supporte pas encore le double cœur. Les différents affichages sont fluides et le design si particulier de Windows Phone fait plutôt des merveilles, même si c'est une question de goût.
Les plus de HTC
Côté personnalisation, il faut souligner qu’HTC a implémenté différentes applications de son cru dans le menu du cellulaire. On peut retoucher sommairement des photos ou visionner agréablement des bandes annonces dans HTC Watch. Le Taïwanais propose aussi sa propre météo inspirée de HTC Sense.
En guise de première conclusion, en attendant la suite du teste de demain, je peux dire que ce HTC possède de nombreux atouts comme la qualité de son écran et sa finition. Reste des problèmes de limitations comme sur l’iPhone. Et la synchronisation ? Le capteur de huit millions de pixels ? A suivre
La guerre au jeu d'occasion et ses dommages colatéraux
Installation du jeu Batman- Arkham City sur Xbox 360. Surprise, si je veux jouer les quatre chapitres dans lesquels Catwoman prend la place de Bruce Wayne/Batman, je dois introduire un code. Ce dernier est fourni sur un flyer inséré dans le boîtier. Le code est fastidieusement tapé. Je crains d'avoir tapé un 0 pou O ou vice versa. Et non, il est validé. Mais cela veut dire aussi que si j'offre le jeu, le code ne sera plus valable. Au prochain propriétaire de débourser quelques francs s'il souhaite débloquer l'intégralité de l'aventure.
Installation de Battlefield 3. Dans la boîte dûment payée se trouve un autre code qui, lui, est débloque toutes les options en ligne du jeu. Si, si, c'est marqué sur le papier. Je m'exécute car la franchise Battlefield vaut moins pour son mode solo que pour sa partie multijoueur. C'est toujours aussi fastidieux. Le code est valide... Mais uniquement pour débloquer une nouvel arme ou le pompon rouge supposé me permettre de me distinguer de la masse lors des trépidantes parties sur le réseau, voire la pincette que je me mets sur le nez chaque fois que je pratique une activité militaire dans les pays oubliés de Dieu (Iran, Irak, Afghanistan...). Ce code n'est donc pas le bon. Cela sent la bête erreur informatique et devrait logiquement à me faire composer le numéro de la Chaude Line d'Electronic Arts (sa musique d'ascenseur, ses "pressez 1, si votre problème est en rapport avec la crise de l'Euro", ses attentes interminables et son dialogues surréaliste avec un employé quelque part sur Tatooine ). J'y renonce et consulte ce que me coûterait de débloquer directement en ligne le précieux mode: 800 Microsoft Points, soir une dizaine de francs. Et je vous passe mes tribulations pour associer mon compte à un service baptisé Origin, qui me permettra sur mon ordinateur de voir comment j'ai été un bon petit soldat (statistiques diverses..). Là aussi, tout cela sentait bon les cafouillages d'un premier jour de lancement. Passons.
Pourquoi impose-t-on aux gentils gamers ces amusantes épreuves? Très simple. Pour rendre moins attractif le marché de l'occasion et, surtout, continuer à faire contribuer à la bonne marche des affaires le consommateur d'un jeu acquis de seconde main.Tout cela me laisse un petit goût amer dans la bouche.
Installation de Battlefield 3. Dans la boîte dûment payée se trouve un autre code qui, lui, est débloque toutes les options en ligne du jeu. Si, si, c'est marqué sur le papier. Je m'exécute car la franchise Battlefield vaut moins pour son mode solo que pour sa partie multijoueur. C'est toujours aussi fastidieux. Le code est valide... Mais uniquement pour débloquer une nouvel arme ou le pompon rouge supposé me permettre de me distinguer de la masse lors des trépidantes parties sur le réseau, voire la pincette que je me mets sur le nez chaque fois que je pratique une activité militaire dans les pays oubliés de Dieu (Iran, Irak, Afghanistan...). Ce code n'est donc pas le bon. Cela sent la bête erreur informatique et devrait logiquement à me faire composer le numéro de la Chaude Line d'Electronic Arts (sa musique d'ascenseur, ses "pressez 1, si votre problème est en rapport avec la crise de l'Euro", ses attentes interminables et son dialogues surréaliste avec un employé quelque part sur Tatooine ). J'y renonce et consulte ce que me coûterait de débloquer directement en ligne le précieux mode: 800 Microsoft Points, soir une dizaine de francs. Et je vous passe mes tribulations pour associer mon compte à un service baptisé Origin, qui me permettra sur mon ordinateur de voir comment j'ai été un bon petit soldat (statistiques diverses..). Là aussi, tout cela sentait bon les cafouillages d'un premier jour de lancement. Passons.
Pourquoi impose-t-on aux gentils gamers ces amusantes épreuves? Très simple. Pour rendre moins attractif le marché de l'occasion et, surtout, continuer à faire contribuer à la bonne marche des affaires le consommateur d'un jeu acquis de seconde main.Tout cela me laisse un petit goût amer dans la bouche.
Nokia lance deux Windows Phone et revient dans la course
Comme prévu, Nokia a donc lancé deux nouveaux Windows Phone 7.5 sur le marché, ses premiers smartphones propulsés par le système de Microsoft. En Suisse, le premier modèle , le Lumia 710 (fiche) est proposé à 448 francs sans abonnement, soit un tarif assez agressif ! Arrivée prévue entre novembre 2011 et début 2012 selon les pays et les modèles, selon un communiqué. Ci-dessous la démo du Lumia 800 (fiche) à 648 francs.
Commençons par le Lumia 800 qui ressemble comme deux gouttes d’eau au magnifique Nokia N9 que nous avons déjà testé ici. Processeur à 1,4 Ghz, Windows Phone 7.5, optique Carl Zeiss avec huit millions de pixels, écran Amoled bombé, le modèle a des arguments, surtout pour 648 francs!
Windows Phone: tarifs agressifs en Suisse
Le Lumia 710 possède le même processeur et le même système. Son écran plus conventionnel et son appareil photo de cinq millions de pixels permettent de le proposer deux cents francs moins cher. Il possède une façade arrière interchangeable.
Quels sont les arguments de Nokia? Pour se différencier des autres constructeurs sur Windows Phone, qui ne vendent quasiment rien en Suisse, le Finlandais mise sur son expertise industrielle, la qualité des matériaux et de la finition pour proposer, comme le confirme le N9, peut-être les plus beaux appareils du marché.
Les plus de Nokia
Nokia souligne aussi la qualité de l’intégration des réseaux sociaux sur ses Windows Phone, de même que la richesse de certains de ses services historiques comme Nokias Maps ou son Music Store fort de 10 millions de titres. Un réel plus. D'autres services suivront.
Reste un défi de taille. Convaincre le public que Nokia propose désormais des appareils à la page et que Windows Phone est un bon système. Même si je n’ai pas encore testé ces deux cellulaires, ayant eu entre les mains et le N9 presque identique eu Lumia 800 et Windows Phone 7.5, je peux affirmer que cette alliance promet beaucoup…
Commençons par le Lumia 800 qui ressemble comme deux gouttes d’eau au magnifique Nokia N9 que nous avons déjà testé ici. Processeur à 1,4 Ghz, Windows Phone 7.5, optique Carl Zeiss avec huit millions de pixels, écran Amoled bombé, le modèle a des arguments, surtout pour 648 francs!
Windows Phone: tarifs agressifs en Suisse
Le Lumia 710 possède le même processeur et le même système. Son écran plus conventionnel et son appareil photo de cinq millions de pixels permettent de le proposer deux cents francs moins cher. Il possède une façade arrière interchangeable.
Quels sont les arguments de Nokia? Pour se différencier des autres constructeurs sur Windows Phone, qui ne vendent quasiment rien en Suisse, le Finlandais mise sur son expertise industrielle, la qualité des matériaux et de la finition pour proposer, comme le confirme le N9, peut-être les plus beaux appareils du marché.
Les plus de Nokia
Nokia souligne aussi la qualité de l’intégration des réseaux sociaux sur ses Windows Phone, de même que la richesse de certains de ses services historiques comme Nokias Maps ou son Music Store fort de 10 millions de titres. Un réel plus. D'autres services suivront.
Reste un défi de taille. Convaincre le public que Nokia propose désormais des appareils à la page et que Windows Phone est un bon système. Même si je n’ai pas encore testé ces deux cellulaires, ayant eu entre les mains et le N9 presque identique eu Lumia 800 et Windows Phone 7.5, je peux affirmer que cette alliance promet beaucoup…
Le jeu de la semaine: Batman - Arkham City
Ce lundi, il n'y a guère de place pour l’hésitation: le jeu de la semaine est sans conteste possible une chose interactive dont Batman est le héros avec une pincée de Catwoman dedans. Batman - Arkham City s'inscrit dans la droite ligne de Batman - Arkham Asylum concocté, deux ans plus tôt. par la même talentueuse équipe réunie sous la bannière de Rocksteady Studios.
Le Joker a été vaincu. Il est donné pour moribond. L'ex directeur de l'asile d'Arkham s'est approprié la capture du criminel et en a profité pour se faire élire maire de Gotham City et pour transformer les bas quartiers de la ville en centre pénitencier. Le genre ou les criminels font ce qu'il veulent à l'intérieur tant qu'ils ne cherchent pas à franchir les murailles. Au sein de ce bouillon d'inculture (quoique), un psychiatre, Hugo Strange, fait le malin. Il va sans dire que la faune qui hante ces nouveaux bas-fonds est peuplée de têtes connues, du moins de ceux qui ont quelques connaissances de l'univers de Batman, ancien ou nouveau.
Exploration, action, baston, infiltration, gadgets... tous les éléments qui ont fait la réussite ludique du premier opus se retrouvent et, sans qu'aucune lassitude ne se manifeste, la plongée dans cette univers fidèle à la vision plus adulte des BD les plus récentes étant des plus délectables. Car ce qui fait le succès de la formule tient non seulement dans un gameplay et dans l’opulence graphique mais aussi dans le riche et habile filet narratif qui renforce la motivation. Et dans ce domaine, on ne voit guère que Bioshosck pour faire aussi bien.
On aurait aimé mettre dans le même panier Deus Ex- Human Revolution si ce dernier n'avait pas été trahi par son esthétique sans goût et quelques raideurs techniques. Batman est, lui, à la pointe. Il y reste sur Xbox 360, PS3 et PC. Avec en option une excellente 3D pour les pauvres hères qui ont investi dans une télé à lunettes.
Le Joker a été vaincu. Il est donné pour moribond. L'ex directeur de l'asile d'Arkham s'est approprié la capture du criminel et en a profité pour se faire élire maire de Gotham City et pour transformer les bas quartiers de la ville en centre pénitencier. Le genre ou les criminels font ce qu'il veulent à l'intérieur tant qu'ils ne cherchent pas à franchir les murailles. Au sein de ce bouillon d'inculture (quoique), un psychiatre, Hugo Strange, fait le malin. Il va sans dire que la faune qui hante ces nouveaux bas-fonds est peuplée de têtes connues, du moins de ceux qui ont quelques connaissances de l'univers de Batman, ancien ou nouveau.
Exploration, action, baston, infiltration, gadgets... tous les éléments qui ont fait la réussite ludique du premier opus se retrouvent et, sans qu'aucune lassitude ne se manifeste, la plongée dans cette univers fidèle à la vision plus adulte des BD les plus récentes étant des plus délectables. Car ce qui fait le succès de la formule tient non seulement dans un gameplay et dans l’opulence graphique mais aussi dans le riche et habile filet narratif qui renforce la motivation. Et dans ce domaine, on ne voit guère que Bioshosck pour faire aussi bien.
On aurait aimé mettre dans le même panier Deus Ex- Human Revolution si ce dernier n'avait pas été trahi par son esthétique sans goût et quelques raideurs techniques. Batman est, lui, à la pointe. Il y reste sur Xbox 360, PS3 et PC. Avec en option une excellente 3D pour les pauvres hères qui ont investi dans une télé à lunettes.
Ma semaine: un nuage si pratique!
Le lancement d’iCoud a permis à Apple de rattraper son retard sur Google (Android 4.0: les détails sur xavierstuder.com) en matière d’informatique dans les nuages. Reste des questions toujours plus angoissantes: qu’adviendrait-il de nos données en cas de panne ou de problème de conception? Que penser de la protection des données?
Le lancement d’iCloud est d’ailleurs symptomatique puisque de nombreux internautes se sont plaints dans cette colonne et dans le monde entier de pertes de données lors de la synchronisation de leurs différents appareils. Le pire que l’on puisse imaginer serait une perte de données dans le nuage qui se réplique sur tous les appareils…
Le piège de la facilité
Je pense d’ailleurs que ce scénario est loin d’être improbable et que la facilité de synchronisation dans le nuage pousse à une telle issue. Car, à terme, de plus en plus de particuliers ne sauvegarderont plus leurs précieuses données sur leur ordinateur, ils feront confiance au nuage…
Je pense d’ailleurs que ce scénario est loin d’être improbable et que la facilité de synchronisation dans le nuage pousse à une telle issue. Car, à terme, de plus en plus de particuliers ne sauvegarderont plus leurs précieuses données sur leur ordinateur, ils feront confiance au nuage…
Et il convient de rappeler qu’avant les difficultés d’Apple, Google a perdu des données après d'importantes pannes, Sony s’est fait hacker des centaines de milliers de comptes, DropBox a eu des problèmes de sécurité et même LastPass a été confronté aux hackers…
Mainmise américaine
En plus de ces difficultés, il convient de constater que les trois plus importants systèmes d’informations actuels, ou en devenir de l’être, sont en mains américaines. Apple, Google et Microsoft deviennent incontournables sur toutes les machines…
En plus de ces difficultés, il convient de constater que les trois plus importants systèmes d’informations actuels, ou en devenir de l’être, sont en mains américaines. Apple, Google et Microsoft deviennent incontournables sur toutes les machines…
A l’heure d’Echelon et de la guerre électronique, certains gouvernements vont peut-être un jour regretter amèrement la disparition de systèmes plus indépendants de l’Oncle Sam. Pour s’en convaincre, il ne faut pas oublier que Samsung, lié au gouvernement Coréen, pousse toujours Bada et que les Chinois en font de même avec l’OPhone…
Le jeu de la semaine: Rage
Oh, non alors, on a encore fait du mal à notre bonne vieille Terre. Dans Rage, je suis le héros. Endormi dans un bunker supposé m'avoir protégé de l'apocalypse, je me réveille... Seul. Les autres caissons de cryogénisation n'ont pas supporté le choc. Je sors avec ma combinaison toute sale et les mains vide. Comme de bien entendu, je me fais attaquer par un mutant.Comme de bien entendu, un autochtone un poil plus civilisé me sauve les fesses. Ce sera mon guide pendant la phase d'introduction. Cela me laisse le temps de regarder le paysage post-apocalyptique.
De mémoire de joueur sur console Next-Gen, jamais rien vu de plus épatant. Les nuages dans le cie? On dirait du Myazaki. Les textures, les détails, ce mélange entre photo-réalisme et de film d'animation... Tout cela est poussé dans son plus haut point d'accomplissement sans que les animations en pâtissent. Et puis on se souvient que le mythique studio ID Software est au commande et si il est un point sur lequel les créateurs de Doom ne peuvent être chatouillés, c'est bien dans le domaine de l'excellence technique. Un excellence qu'on retrouvera encore dans le gameplay constitué de phase de combats en 3D en temps réel (LA spécialité d'ID) sur lequel a été saupoudré des phases de conduites sur roues et quelques éléments tirés des jeux de rôle. Un habile saupoudrage, précisons. Voilà pour notre côté ravi de la crèche. Rage est bel est bien un de ces jeux vendeur de console au jeune adulte technophile qui passe devant la vitrine.
Tout cela va de pair avec une bonne grosse louche de clichés qu'il s'agit de digérer. Le post-apocalyptique sent le renfermé et on n'a pas ouvert les fenêtre depuis Mad Max et The Postman. Les dialogues ne sont pas de Michel Audiard.Les interactions sont limitées et l'adage "on tire d'abord, on réfléchit ensuite" s'applique à la lettre. Il y a de plus ce truc extrêmement agaçant qui consiste à croiser un personnage non joueur, celui qui doit nous "offrir" un véhicule retapé et qui nous envoie au garage cherchez une bougie. De là, l'apprenti conditionne son service au devoir de sauver son frère retenu par quelques sauvages.Une fois la bande éradiquée, on obtient la bougie mais il manque encore la culasse. Et ou se trouve-t-elle la jolie culasse à son pépère? Au fin fond d'une base infestée de créatures qui n'ont rien à voir avec les Bisounours.Cet exemple n'est pas d'une grande exactitude factuelle mais vous donne une idée de ce qu'il faut faire juste pour mettre le contact sur notre premier buggy.
Rage, on aime donc beaucoup, au même titre qu'une série B d'épouvante lâchée par une chaîne périphérique un samedi soir. Mais il y a l'interactivité en plus. Et une bonne interactivité, c'est bien mieux qu'un clair de lune à Maubeuge.
De mémoire de joueur sur console Next-Gen, jamais rien vu de plus épatant. Les nuages dans le cie? On dirait du Myazaki. Les textures, les détails, ce mélange entre photo-réalisme et de film d'animation... Tout cela est poussé dans son plus haut point d'accomplissement sans que les animations en pâtissent. Et puis on se souvient que le mythique studio ID Software est au commande et si il est un point sur lequel les créateurs de Doom ne peuvent être chatouillés, c'est bien dans le domaine de l'excellence technique. Un excellence qu'on retrouvera encore dans le gameplay constitué de phase de combats en 3D en temps réel (LA spécialité d'ID) sur lequel a été saupoudré des phases de conduites sur roues et quelques éléments tirés des jeux de rôle. Un habile saupoudrage, précisons. Voilà pour notre côté ravi de la crèche. Rage est bel est bien un de ces jeux vendeur de console au jeune adulte technophile qui passe devant la vitrine.
Tout cela va de pair avec une bonne grosse louche de clichés qu'il s'agit de digérer. Le post-apocalyptique sent le renfermé et on n'a pas ouvert les fenêtre depuis Mad Max et The Postman. Les dialogues ne sont pas de Michel Audiard.Les interactions sont limitées et l'adage "on tire d'abord, on réfléchit ensuite" s'applique à la lettre. Il y a de plus ce truc extrêmement agaçant qui consiste à croiser un personnage non joueur, celui qui doit nous "offrir" un véhicule retapé et qui nous envoie au garage cherchez une bougie. De là, l'apprenti conditionne son service au devoir de sauver son frère retenu par quelques sauvages.Une fois la bande éradiquée, on obtient la bougie mais il manque encore la culasse. Et ou se trouve-t-elle la jolie culasse à son pépère? Au fin fond d'une base infestée de créatures qui n'ont rien à voir avec les Bisounours.Cet exemple n'est pas d'une grande exactitude factuelle mais vous donne une idée de ce qu'il faut faire juste pour mettre le contact sur notre premier buggy.
Rage, on aime donc beaucoup, au même titre qu'une série B d'épouvante lâchée par une chaîne périphérique un samedi soir. Mais il y a l'interactivité en plus. Et une bonne interactivité, c'est bien mieux qu'un clair de lune à Maubeuge.
iOS5: une migration lourde mais efficace à 80%
Week-end chargé que celui qui vient de passer puisqu'une partie a été consacrée à observer quelques migrations d'appareils iOS (iPhone et iPad, en l'occurence) vers 1'iOS 5. Sur les cinq migrations dont j'ai été le témoin plus ou moins actif, quatre se sont déroulées sans problèmes, une fut plus délicate. A noter que les soucis qu'ont connu ceux qui se sont rués sur la mise à jour dès sa disponibilité, le mercredi 12 octobre dernier, se sont grandement estompés: je n'a pas connu d'échec dans les téléchargement sur l'ordinateur des volumineuse mises à jour.
Le cas délicat s'est produit avec un iPhone couplé avec iTunes sur un PC Windows 7. Une fois la maj chargée et installée, iTunes n'est pas parvenu à restaurer la sauvegarde intégrale des données personnelles pour lâcher un message d'erreur du type "... car la sauvegarde est corrompue". Cette corruption n'avait pourtant pas été signalée lorsque la sauvegarde s'est déroulée quelques minutes auparavant.Voilà qui a contraint de repartir avec un iPhone en version 5 mais comme s'il était sorti de son emballage. La crise n'a été que légère puisque toutes les données sensibles (contacts et calendrier essentiellement) étaient déjà stockée dans le "nuage" Mobile me et, une fois la migration automatique vers iCloud effectuée, ces données ont pu être rapatriées dans l'iPhone.
Dernière observation, le bug helvétique d'après installation qui fait apparaître en allemand tout ou partie de l'AppStore subsistait encore ce week end. Pour certains appareils, menus et contenus apparaissaient en allemand mais pour la plupart, les menus étaient comme souhaité en français et les contenus en vitrine restaient en allemand. Encore heureux que les applications une fois installées s'affichent en français (si cela a été prévu). Tout cela pour dire que le système de mise à jour mis en place par Apple a beau être un des plus fiables, des accidents sont toujours possibles. Ceci explique pourquoi les grosses migrations sont toujours aussi anxiogènes pour les néophytes qui sont tentés de repousser l'épreuve voire d' y renoncer.
Mon conseil n'en reste pas moins le même: les possesseurs d'appareils qui supportent cette migration (en gros tous sauf les iPhone 3G et certain iPod Touch) ne devraient pas se priver de cet effort. En particulier puisque le nouveau système d'exploitation (touchons du bois) est conçu pour éradiquer ces lourdeurs.
Le cas délicat s'est produit avec un iPhone couplé avec iTunes sur un PC Windows 7. Une fois la maj chargée et installée, iTunes n'est pas parvenu à restaurer la sauvegarde intégrale des données personnelles pour lâcher un message d'erreur du type "... car la sauvegarde est corrompue". Cette corruption n'avait pourtant pas été signalée lorsque la sauvegarde s'est déroulée quelques minutes auparavant.Voilà qui a contraint de repartir avec un iPhone en version 5 mais comme s'il était sorti de son emballage. La crise n'a été que légère puisque toutes les données sensibles (contacts et calendrier essentiellement) étaient déjà stockée dans le "nuage" Mobile me et, une fois la migration automatique vers iCloud effectuée, ces données ont pu être rapatriées dans l'iPhone.
Dernière observation, le bug helvétique d'après installation qui fait apparaître en allemand tout ou partie de l'AppStore subsistait encore ce week end. Pour certains appareils, menus et contenus apparaissaient en allemand mais pour la plupart, les menus étaient comme souhaité en français et les contenus en vitrine restaient en allemand. Encore heureux que les applications une fois installées s'affichent en français (si cela a été prévu). Tout cela pour dire que le système de mise à jour mis en place par Apple a beau être un des plus fiables, des accidents sont toujours possibles. Ceci explique pourquoi les grosses migrations sont toujours aussi anxiogènes pour les néophytes qui sont tentés de repousser l'épreuve voire d' y renoncer.
Mon conseil n'en reste pas moins le même: les possesseurs d'appareils qui supportent cette migration (en gros tous sauf les iPhone 3G et certain iPod Touch) ne devraient pas se priver de cet effort. En particulier puisque le nouveau système d'exploitation (touchons du bois) est conçu pour éradiquer ces lourdeurs.
Ma semaine : censure, modération ou ouverture?
Je suis confronté depuis plus de dix ans à l’épineuse question de la modération des commentaires publiés sur internet. Les problèmes n’ont pas changé. Faut-il caviarder ou pas certaines réponses? Je m’interroge toutefois de plus en plus sérieusement sur la nécessité d’abandonner l’anonymat.
Passionné d’internet depuis de très longues années, j'ai toujours été en faveur d’un accès facile aux commentaires avec un système de login et de mot de passe aisé ne nécessitant pas d'identification ou de contrôle particulier. Dans ces conditions, l’accès est plus rapide et tout le monde donne son avis.
Du virtuel au réel !Parfois d’ailleurs un peu trop facilement, comme je l’ai encore constaté récemment sur xavierstuder.com. Se pose alors l’éternelle question de la modération. Et je dois dire que plus j’avance, plus je certaines limites me semblent simples.
Il suffit d’appliquer au virtuel les mêmes règles que dans le monde réel. Lorsqu’un individu nous jette des pommes pourries sur la vitrine, on appelle la police! Pourquoi tolérerait-on chez nous, sur notre page, des agissements à la limite de la diffamation ou les attaques personnelles?
Et peu importe les remarques du style « j’ai été censuré » sur le blog… Je précise d’ailleurs que cette forme de modération ne vise pas les critiques fondées, mais les remarques gratuites ou les attaques dirigées directement contre l'auteur et les insultes.
Engager son nom
Parallèlement, je constate que sur les blogs nécessitant un compte personnel pour pouvoir s'exprimer, ce problème est nettement moins marqué, comme dans cette colonne ou sur Facebook. Le constat est net. Dès que l’on donne son nom, ça modère les choses… Ca responsabilise.
Parallèlement, je constate que sur les blogs nécessitant un compte personnel pour pouvoir s'exprimer, ce problème est nettement moins marqué, comme dans cette colonne ou sur Facebook. Le constat est net. Dès que l’on donne son nom, ça modère les choses… Ca responsabilise.
Pour terminer, je précise qu’en quinze ans d’écriture, de journalisme ou mieux de bloggeur, je n’ai jamais eu besoin de me cacher derrière des pseudos. A l'exception de mon passage à l'ATS (les journalistes anonymes), j'ai toujours signé mes papiers, mes notes, mes commentaires et mes interventions à la radio et à la TV. Et j'en tire toujours le même plaisir.
Coup de coeur: vive les applications, bridées ou non!
En réaction à la dernière bafouille du camarade Studer, permettez l'expression d'une autre opinion sur les applications. Xavier part donc une nouvelle fois en croisade en dénonçant l'intolérable lacune que constituerait l'absence des pages "entreprises" dans l'application Facebook pour iPad. C'est juste une façon de regarder les choses, mais, pour moi, cette absence est loin d'être une lacune, c'est une bénédiction. Je suis assez sollicité par des sociétés dont je ne veux rien savoir pour ne pas me satisfaire de ce filtre. Et si je suivais un raisonnement par l'absurde, je pourrais donc affirmer que les applications sont supérieures à leurs équivalents sur le Web pour cette simple et bonne raison. Merci donc aux apps de faire mon bonheur.Mais trêve de plaisanterie. Affirmer que les applications sont une mauvaise chose parce qu'elles n'offrent pas l'intégralité de leur équivalent sur le Web revient à nier que dans certains cas, les application ont des fonctionnalités supérieures en qualité et en quantité. Cela revient donc à instrumentaliser un cas particulier en vue de défendre une thèse. Et cette thèse est que tout devrait passer par le navigateur Web. Cette thèse, il va sans dire que je ne la partage pas. Je suis parfaitement satisfait de voir cette cohabitation entre des web apps "universelles" et des applications qui exploitent au maximum un système d'exploitation donné. iOS, Android, Mac OS, Windows Phone, Linux dans le même panier. Et tant que le choix subsiste entre Web et applications, je ne vois strictement aucune raison de m'agacer. Le combat de Xavier, c'est en quelque sorte affirmer que les applications sont moralement condamnables car destinées à permettre à certaines entreprises de s'approprier le Web. S'il est indéniable que des forces aux intérêts contradictoires sont en mouvement, il est à mon sens erroné de prendre en otage des programmes (c'est vieux comme l'informatique, les programmes) parce qu'on leur donne désormais le nom d'applications.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire