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mercredi 23 novembre 2011

Actualité high tech,Gears of war 3 et Ico,Sony S et Galaxy Tab

Ma semaine: à la recherche d’un micro pour mon Canon EOS 7D

Faire de belles images vidéo avec un reflex reste intéressant malgré certaines contraintes ergonomiques. La riche gamme d’objectifs disponibles sur ce genre d'appareils a notamment été mise à profit lors du tournage de «La guerre des Romands» dont les premières images du film sont disponibles sur la page Facebook d’Assura, le principal sponsor de Hatman pour cette production.
Revenons à nos micros. J’avais expérimenté par le passé différents micros comme des Sennheiser, Philipps et Shure, parfois sans fil, mais sans trouver mon bonheur. Le problème du 7D ? Il gère lui-même le niveau sonore et il n'est pas possible de le régler manuellement. Concrètement, lorsqu’on utilise un micro externe, ça se traduit souvent par un souffle lors des séquences de peu d'intensité.

Nikon ME-1Je suis donc reparti au front, car de plus en plus satisfait par les performances visuelles du 7D qui permet notamment de filmer avec une facilité déconcertante des écrans de mobiles. J’espère bientôt d’ailleurs proposer un petit test vidéo de l’Xperia Ray, voire de la tablette Sony S (qui est aussi une excellente télécommande) sur xavierstuder.com.
J’ai donc d’abord acheté chez mon photographe un petit micro stéréo Nikon ME-1 (165 francs), qui donne des résultats corrects, mais parfois moins bons que le microphone interne du 7D dans certaines conditions. En plus, couplé au 7D, on entend souvent un souffle dérangeant en situation d’interview. A noter que le même micro utilisé sur d’autres périphériques donne de meilleurs résultats.
VideoMic de Røde
J’ai donc remis l’ouvrage sur le métier et après une longue séance de surf, je suis tombé sur un essai du VideoMic de Røde proposé à 155 francs dans un commerce spécialisé de Lausanne. Et je crois avoir enfin trouvé un micro qui convient au 7D, du moins pour réaliser de petites interviewes ou pour des prises de son simples.
Le VideoMic de Rode possède deux caractéristiques essentielles qui expliquent un meilleur résultat. Pour commencer, c'est un micro à électrostatique à condensateur, et non à électret comme le Nikon. Ensuite, il est alimenté par une pile de 9 volts et n’est pas tributaire de l’alimentation de l’appareil photo. Différents réglages sont aussi possibles. Le micro propose un filtre passe haut et il est possible d’en réduire la sensibilité de 10 ou 20 dB.

Trois secondes de bonheur mais pas sur l’iPad

Je déteste l’idée d’apporter des munitions au camarade Xavier sur la terrible et insupportable lacune volontaire que constituerait la non gestion du Flash sur les appareils iOS (iPad, iPod Touch et  iPhone) mais je dois bien confesser que cette absence s’est faite cruelle au moins à une reprise et pas plus tard que cette semaine.

Cette semaine donc, un estimé confrère a attiré mon attention sur une remarquable initiative du bédéaste Marc-Antoine Mathieu. Ce dernier a conçu une BD (le titre est 3’’) dont l’action est condensée sur trois secondes dilatées à l’extrême et basé sur le principe d’un zoom continu et vertigineux. L’illustration jointe vaut mieux qu’un long discours. De plus vous pouvez consulter l’article de Philippe Muri ici.
L’ouvrage a d’abord été envisagé pour n’être exploité sur un support numérique. Finalement il en a été tiré une édition papier avec lecture case par case (aux éditions Delcourt) qui renvoie sur le site web de l’éditeur. La version interactive de la chose s’y trouve. Interactive car on peut régler la vitesse du zoom et même lancer un zoom arrière. C’est beau.  Pour y accéder il faut introduire un mot de passe qui est imprimé sur l’album. Si vous avez du temps, vous savez donc ce qu’il vous reste à faire et, surtout, où il faut laisser trainer les yeux.

Cette expérience, j’aurai souhaité la vivre sur un iPad. Tout simplement parce qu’elle aurait été plus agréable avec la tablette sur mes genoux, mes fesses sur quelque chose de vraiment moelleux et une boisson rafraichissante à portée de main. Mais comme 3’’ ne s’affiche qu’avec le plugin Flash installé, me voilà comme non pas comme un mais deux ronds de flan. En revanche, j’ai pu consulter 3’’ sur les deux tablettes Android testées ces derniers jours à la rédaction, la Samsung Galaxy Tab 10.1 et la Sony Tablet S.  Ca marche, ce n’est pas fluide fluide mais c’est exploitable. Le problème est que je ne suis toujours pas convaincu par les performances software et hardware des actuelles concurrentes de l’iPad pour songer à embrasser à plein temps la bouche voluptueuse des ardoises motorisées par le petit robot vert.

Je vois néanmoins un sourire narquois s’afficher sur le visage du co-animateur de cette colonne qui place comme critère premier le fait qu’un navigateur internet d’une tablette doit absolument offrir l’entier de l’expérience proposée par un navigateur sur PC, Mac ou Linux. Sur ce point précis, on n’a pas fini de polémiquer.

Les jeux de la semaine : Gears of war 3 et Ico

Gears of War 3
Hasard du calendrier, il m’a été donné le plaisir et le privilège de lancer le même soir Gears of war 3 sur Xbxox 360 et le combo Ico et Shadow of the Colossus sur PS3. Autrement dit, j’ai pu faire ce jour-là le grand écart entre la nouveauté absolue pour gamers bourrins et la redécouverte du plus «France Culture» des univers ludique. Partez-pas, je m’explique. 

Gears of War 3, c’est la conclusion (enfin, j’espère) de la plus fructueuse franchise exclusive à la Xbox 360. Devant ou derrière Halo, ça dépend, pas de polémique svp. C’est du jeu vidéo gras du bide, pue du bec avecdes relents de bière et de saucisson rance. C’est l’exploitation du cliché, le plus cliché du secteur soit la Terre envahie par une puissance extraterrestre avec l’humanité au bord de l’extinction. C’est aussi des personnages masculins taillés à la serpe, réduits à la fonction de gros bras tatoués porteurs d’armes très lourdes et très meurtrières. Ce sont des dialogues plombés qui font passer ceux de la Guerre des étoiles pour du Marguerite Duras. Ce sont des interactions psychologiques envisagées par des amibes un jour de grève. Mais c’est aussi un jeu dont le gameplay est si bien usiné qu’on ne peut que difficilement lâcher son gamepad pour, par exemple, lire l’excellent Drood de Dan Simmons. Et cet chiens d’infidèles chez Epic ont encore amélioré le mode multijoueur ce qui promet, si la sauce collégiale prend, de longues nuits écourtées. Bref, GoW 3 est de ces jeux qui démontrent de la plus caricaturale des façons que garçons et filles, c’est pas pareil. On aime beaucoup se vautrer dans cette fange là avec un troisième opus parfaitement à la hauteur de nos attentes.

ICO
Ico et Shadow of the Colossus sont quasiment à l’opposé du spectre. D’abord ce sont des jeux japonais. Ensuite ce ne sont pas de nouveautés mais juste une refonte en haute définition de logiciels à l’époque conçus exclusivement pour la PlayStation 2. Et puis, il n’est pas question de découper des aliens en rondelles même pour en faire des sushis. Ico et son successeur sont des jeux d’auteur. Ils portent la signature d'un certain  Fumito Ueda. Ils  sont imprégnés d’une culture qui nous est étrangère et qui nous fascine. Une profonde mélancolie se dégage des paysages quasi désertiques  à explorer. La magie est partout, le naturel et le surnaturel sont indissociables. Le chacun à ses raisons règne.

Dans Ico, un petit garçon cornu, donc  différent, est banni par des villageois superstitieux et, perdu dans un château labyrinthique, prend sous sa protection une créature fragile mais dotée de pouvoirs surnaturels.

Shadow of the Colossus
Dans Shadow of the Colossus, un homme est chargé par une divinité éthérée d’éradiquer des créatures  géantes et mythologiques  en échange de la résurrection de son aimée. Pour la paix de son âme, il doit éliminer du rare et du beau. Au-delà d’un gameplay propre au jeu d’action et d’exploration, ces situations nous mettent dans des états émotionnels riches, complexes et subtils.

Ces jeux font leur âge, mais  leur promotion en haute définition (et même en 3D pour les ménages équipés) est bienvenue, ce sont des trésors à choyer.

Leur version augmentée est attendue en Suisse sur un même disque Blu-ray dès le 28 septembre prochain. A ma connaissance, ils ne seront pas proposés au téléchargement sur le PlayStation Store. J'espère me tromper.

Je ne vais pas développer de discours sur la nécessaire diversité qui contribue à la richesse de l'expérience vidéoludique, mais le cœur y est.

Sony S et Galaxy Tab: coup de coeur ou coup de griffe?

J'ai pu tester un peu plus longuement la tablette de Samsung, soit le Galaxy Tab 10.1 et celle de Sony, la version S, destinée au salon puisque équipée d'un port infrarouge pour la transformer facilement en télécommande. Les deux ardoises possèdent des qualités, mais aussi certains défauts.

Commençons par la Galaxy Tab 10.1, que je considérais comme la meilleure tablette du marché après l'avoir vu fonctionner brièvement à quelques reprises. Globalement, ce produit donne une belle impression en mains. Les plastiques utilisés sont plutôt soignés. Le résultat? Une ardoise un cheveu plus mince que l'iPad 2 et un poil plus légère.

Très mince, mais parfois un peu juste
Et autrement? Je suis un peu déçu de constater de légères saccades sur cette ardoise lorsqu'on passe d'un écran à l'autre. C'est d'autant plus surprenant qu'un cellulaire Galaxy S II, par exemple, est un modèle du genre. Pourquoi Samsung ne parvient pas à ce même résultat sur son ardoise? Peut-être la faute à Android 3.1? A vérifier après une éventuelle mise à jour.

Pour le reste, le surf sur la toile est riche. Cette tablette n'estropie pas les nombreux sites proposant encore aujourd'hui des animations ou des vidéos en Flash. Juste une question de politesse. Le surf est rapide et moderne. On relèvera, par exemple la présence d'onglets et un navigateur bien pensé. Un vrai plus pour les surfeurs exigeants déçus par l'iPad.

Un Market tristounet
Côté applications, le Market est toujours un peu pauvre (pour rester poli), rien à voir avec ce qu'on trouve du côté de l'App Store. On attend notamment la sortie d'un VLC pour pouvoir lire facilement de multiples sources de vidéos... Comme le disait un observateur un brin caustique, heureusement qu'il y a Angry Birds...

Pour ce qui est de la vidéo et de la photo, le capteur de la Galaxy Tab semble plutôt réussi (rien à voir avec celui de la Sony S). Les vidéos sont fluides (toujours utile pour la visiophonie) et les photos de qualité. Mais bon, est-ce qu'on va utiliser ces fonctionnalités sur une tablette? Bilan positif, mais un peu mitigé donc.

Belle et particulière Sony S
Passons à la Sony S (galerie photo) qui se distingue immédiatement par son look un peu particulier. Et je dois dire qu'on s'y habitue rapidement et qu'on en redemande. L'objet est plutôt léger en main et donne une impression de bonne facture malgré l'usage de différents plastiques.

Probablement grâce à Android 3.2, l'interface est très fluide et il est agréable de se balader dans un système d'exploitation réfléchi pour les tablettes. Comme pour la Galaxy Tab, on peut personnaliser ses bureaux avec différents widgets permettant d'afficher ses derniers messages ou la météo. Un net plus par rapport à l'alignée d'icônes désespérantes de l'iPad...

Manque inexpliqué...
Là aussi, sur la toile tout se passe bien avec une certaine célérité. A un détail près. Impossible de trouver un clavier suisse en français pour saisir facilement ses adresses. Est-ce un bug? Dommage car c'est toujours un vrai plus de pouvoir utiliser le clavier dans sa langue et conçu pour sa région...


L'émetteur récepteur infrarouge transforme cette tablette en télécommande (une fonctionnalité basique il y a dix ans sur les Palm...). Un vrai plus. Le logiciel de Sony semble comporter de nombreux appareils. On peut introduire par apprentissage ses télécommandes. Je ne suis pas allé plus loin faute de temps... On y reviendra peut-être.

Mon coeur balance
Au final, ces deux tablettes sont très intéressantes. Je suis toutefois partagé entre coup de coeur et coup de griffe. Android 3.2 est excellent et résulte d'une vraie réflexion. Google ne s'est pas contenté de zoomer son système pour les tablettes comme certains concepteurs paresseux. Le positionnement d'un Sony S me semble excellent.

Dommage toutefois que certains éléments viennent gâcher les tests. Pourquoi ces problèmes de fluidité? Pourquoi ne trouve-t-on pas un clavier en suisse romand sur la Sony S? Pourquoi n'est-il pas possible de faire certaines opérations sur internet (comme sur les autres ardoises d'ailleurs). Tout cela est prometteur, mais je me complaît à utilisr mon nouveau netbook en attendant plus aboutit...

Xavier Studer

Ma semaine: sous le signe de Microsoft

Le coup de griffe: les sombres licences d’Adobe

Comme je l’explique sur xavierstuder.com, il existe aujourd’hui un netbook d’Acer particulièrement intéressant à mes yeux. Après l’avoir acheté samedi dernier, j’ai éprouvé quelques difficultés à installer Photoshop Elements 8.0 d’Adobe…
D’abord tout s’est passé dans le meilleur des mondes. Le logiciel que j’avais acheté environ 170 francs sur internet (avec premiere), s’est installé en deux coups de cuillères à pots depuis une clef USB, pour mon plus grand plaisir. Sauf qu’après le premier redémarrage, niet ! Adobe m’a signifié que j’étais en infraction!
Le célèbre éditeur de logiciel (l’inventeur de l’irremplaçable Flash!) m’indique que cette version de l’outil graphique était déjà déployée sur deux postes de travail. Etonnant puisque j’avais désinstallé cette version pour une autre sur les machines en question…
La sommation!
L’éditeur de logiciel m’a alors octroyé trente jours pour me mettre en règle… J’ai donc dû réinstaller le logiciel sur les machines en question et choisir l’option « Désactiver » depuis le menu « Aide » avant de re-désinstaller le logiciel… ce qui a réglé le problème.
Autrement dit, pour l’éditeur de logiciel, il ne suffit pas de désinstaller un produit d’un ordinateur pour que dans sa puissante base de données sur internet cela signifie qu’on ne l’utilise plus. Il faut encore le désactiver au préalable…

Du déjà vu

Cette aventure n’est pas isolée. L’éminent collègue qui signe aussi moultes notes de ce blog m’a expliqué les difficultés qu’il a éprouvées à récupérer les DRM d’ouvrages qu’il avait consultés depuis des appareils de tests. Il n’existe en effet aucune interface web pour les gérer…
Bref, Adobe complique à dessein les possibilités du consommateur qui souhaiterait réutiliser un produit dans le cadre d’un usage familial. Car il n’est en effet pas trop évident de comprendre de qui nous arrive lorsqu’on voit ce genre de message surgir de nulle part…

Star Wars en Blu-ray: les retouches de tonton George

Évènement vidéo de la rentrée, la double trilogie Star Wars sort demain dans un magnifique coffret bourré jusqu'à la gueule de suppléments. Cela fait déjà quelques mois que les fans, dont Bibi la riquette, piaffent d'impatience à la perspective de redécouvrir ces spectacles intensément visuels dans la meilleure qualité numérique actuellement possible. En haute définition, donc. Sur ce plan, je peux déjà dire que je ne suis pas déçu. Cela fait déjà aussi quelques semaines que les plus intégristes des adorateurs de la saga bouillent de colère à l'idée que tonton George a encore tripatouillé ses bébés. Avec dans l'idée de la laisser exploser, leur colère, si les rumeurs devaient se vérifier.
Et bien, laissez-vous aller, chers lecteurs. Les rumeurs sont toutes fondées. Dans l'épisode IV, Un nouvel espoir,  le cri que pousse Obi Wan Kenobi pour faire fuir les hommes des sables avait déjà été modifié dans un sens plus effrayant. Rebelote, maintenant, il fait vibrer les membranes de mes enceintes. Ai-je plus tremblé dans mes petites chaussettes. Que nenni.
Dans l'épisode VI, Le retour du jedi, les Ewoks, que j'aime qualifier de Bisounours pour exprimer mon admiration feinte pour ces peluches crétines, ont des yeux. Maintenant ils ont aussi des paupières numériques qui font bling-bling de temps à autres. Cela ne les rends pas plus vivants ni attachants pour autant.
Dans le même épisode, à la fin, Dark Vador, prend toujours son temps avant de décider de laisser ou non l'empereur transformer Luke Skywalker en morceau de charbon demi-gras à grands coups d'éclairs électriques. Mais, une fois sa décision prise, il prend la peine d'expulser un petit "non!" puis un grand avant de précipiter son maître de l'ombre dans le précipice. Dans les autres éditions, sa douleur était muette. Ai-je plus vibré? Attendez que je consulte... Ciel, je n'ai plus de coeur!
Dans La menace fantôme, enfin, soit l'épisode I mais premier de la seconde trilogie, Yoda est passé du tout latex au tout numérique. Comme il l'était déjà devenu dans les épisodes II et III. Ai-je apprécié? Je veux mon neveu, le côté Muppet Show en mousse expansée de la première trilogie m'a toujours agacé.
Je dois oublier quelques broutilles dont une sombre histoire de sabres laser à la couleur modifiée. Cela, je n'ai même pas pris la peine de le vérifier.
Tout cela pour dire que George Lucas peut toujours vouloir retoucher et triturer ses films, les scènes ratées le resteront. Les réussies itou. Et à moins de retourner complètement les épisodes IV, V, VI, ces derniers paraîtront toujours concerner une époque située bien avant les épisodes I, II et III. Ce qui est totalement paradoxal. Les tentatives de Lucas de moderniser la première trilogie ne me semble que plus pathétiques.. mais sympathiques finalement.
Non?


Le jeu de la semaine: Resistance 3

Rien ne va plus sur notre belle planète Terre. Il ne fait plus bon y vivre depuis qu'un méchant virus extraterrestre venu des confins de l'espâââce a atterri dans la soupe d'un vieil homme pour le transformer en Chimère, une créature "beurk" qui bouge les bras et les jambes et se jette sur nous, pauvre humain principal transmetteur de l'épidémie. Et qui dit épidémie, dit contamination et qui dit contamination, dit extinction. On ne fait pas les choses à moitié dans le jeu vidéo.
Dans Resistance 3, jeu de tir en vision subjective (FPS) exclusive à la PlayStation 3, les carottes sont presque cuites. Les Chimères sont sales, laides, nombreuses et puissamment armées alors que le l'humanité est sale (tout n'est que ruine ou presque), laide (les sabots des résistants sont tout crottés), quasi privée d'espace vital et épuisée bien que puissamment armée.
Il me faut bien avouer que la franchise Resistance a toujours provoqué chez moi une indifférence polie. Coincé entre Halo et Gears of War, d'une part, et Killzone, Dead Space voire Uncharted de l'autre, ce bébé du sudio californien Insomniac me semble assez bien pour jouer dans la cours des grands FPS pour consoles de salon mais pas assez pour se placer ailleurs qu'en queue de peloton. Ce dernier épisode en date ne change pas vraiment la donne malgré un travail sur le rythme qui ne m'a pas échappé.
Resistance 3 reste spectaculaire mais n'est pas pour autant graphiquement cohérent, et les rebondissements calés sur un trame pauvre ne sortent hélas pas de tout venant. Donc, si on souhaite se plonger dans un jeu d'action crétin autant en choisir un mieux fini, un tout petit mieux construit. On relève néanmoins qu'Insomniac a intégré deux options pour relever son plat: la gestion de la 3D (ça fonctionne mais ne rend pas le jeu plus joli, plutôt moins en fait) et la possibilité de diriger l'action avec les manettes Move à la place du Joypad.
Cela dit, c'est septembre, la saison ludique a encore le temps de monter en puissance.

Ma semaine: sous le signe d’Analytics

J’ai toujours été très intéressé par la mesure de l’audience des sites web pour lesquels j’ai travaillé. Force est de constater qu’en plusieurs années d’utilisation, je n’ai vu aucun outil rivalisant avec Google Analytics. Exit donc les données sommaires de Typepad, énigmatiques de Webtrends ou encore archaïques de Wysistats. Sans parler des logs serveurs...
Analyser l’audience de son site internet avec des outils modernes permet de savoir non seulement combien d’internautes sont intéressés, mais surtout de savoir comment ils sont venus sur un site web et de savoir comment ils cliquent. C'est simplement stratégique pour la maintenance et le développement de son offre sur la toile. A moins de faire n'importe quoi...
Grâce à Google Analytics, un produit par ailleurs 100% gratuit, on peut connaître l’origine précise du trafic, c’est-à-dire des sites référents, des moteurs de recherche utilisés et même des mots clefs saisis, ce qui peut donner une idée sur les thèmes les plus recherchés. Grâce aux outils de webmasters qui vont avec, on peut même parfois intervenir sur certains points.
Une analyse intéressante
Mais Google fait mieux et propose un mode d’analyse de son trafic. On peut voir sur la page des sites compatibles les endroits où cliquent les internautes. Ainsi, le titre des articles est beaucoup plus sollicité sur ce blog que le «Lire la suite»… On réalise aussi que les internautes ne scrollent toujours pas suffisamment dans les pages...
Analytics est puissant et nécessite tout de même une certaine exploration pour en saisir toute les possibilités puisque'on peut avec un peu de travail connaître la navigation des internautes à l'intérieur d'un site, du moins en avoir une idée sommaire. En plus, cet outil peut désormais être implémenté facilement sur les pages Facebook des entreprises...
Une sombre puissance?
Reste peut-être des problèmes de confidentialité. N’est-ce pas un peu inquiétant de constater que Google peut désormais avoir accès à nos mails, à notre comportement de recherche sur la toile, à nos statistiques web, à nos campagnes de publicité… Jour après jour, les tentacules de la pieuvre se déploient toujours un peu plus loin.
Bref, si cette semaine j’ai à nouveau été décoiffé par le puissance de Google Analytics, je ne peux m’empêcher de m’inquiéter de l’emprise toujours grandissante du premier moteur de recherche mondial qui fait toujours plus fort dans des domaines toujours plus variés… Publicité, télévision, internet mobile... et construction de cellulaires...

Le coup de cœur: Iwipa pour Facebook

Facebook, dont le succès est difficilement contestable, souffre tout de même d’une certaine tristesse. Mise à part quelques pages d’entreprise, il faut constater que tous les profils se ressemblent. Les possibilités de personnalisation sont vraiment très réduites.
C’est pour cette raison que certains ont commencé à développer des pratiques un peu sauvages pour personnaliser leur profil en utilisant notamment des sites comme Profil Themes pour timidement relooker sa page. Mais le meilleur est à venir. Petite démonstration avec Iwipia.

Code HTML et autres
Cette application permet pour l’instant de personnaliser des pages pro pour quelques dollars si l’on ne veut pas de publicité. Les possibilités sont quasiment infinies puisque grâce à des conteneurs on peut publier soit du code HTML et des javascripts pour personnaliser sa page. Différents modèles permettent même de faire des galeries photos ou d’insérer des vidéos.
Une interface un peu rustique, certes, permet de déplacer des blocs de contenus et de les personnaliser plutôt simplement. Une option permet de reconstruire une navigation complète et d'embarquer son site sous forme de frames. Encore faut-il adapter les pages trop larges, ce qui est une autre histoire. On peut même glisser du Flash.
Un mouvement d'enfermement
Avec un peu d’imagination, en quelques heures, on peut réaliser des prestations, qui auraient probablement nécessité des heures de programmation ou de développement, notamment pour s’adapter au fbml de Facebook. La facilité d’utilisation de ce genre de programme va certainement se propager un jour du côté des pages privées…
Il faut dire que le mouvement d'enfermement de l'internet dans Facebook se poursuit. Alors que TF1 a lancé une offre de vidéo à la demande sur ce réseau social et que les entreprises commencent à y proposer de vrais sites, l’internet risque bien de continuer d'essayer de squatter ces nouveaux espaces. Pour le meilleur ou le pire ? Ce sera selon…

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